EN FUFU | #9 Girls just wanna have fun 1
On【 Akiba’s trip the animation • Kobayashi-san Chi no Maid Dragon • Seiren • Urara Meirochou】
En faisant un petit tour sur les sorties récentes de l’hiver, j’ai remarqué qu’il y avait de nombreux anime pour filles/de filles. C’est comme ça que le “girls, they want… they wanna have fun, girls ♫” m’est venu en tête. Bien entendu, il faut comprendre Cyndi Lauper, hein, pas Taillefine Fizz…
En d’autres terme, ceci :
Personnellement je ne suis pas fan des anime girly, qui ont tendance à me rebuter assez systématiquement. Mais au vu de la pléthore des séries proposées, je me suis dit qu’il fallait ravaler mon a priori et leur laisser une petite chance. C’est donc parti pour le premier round, avec 4 anime sur la sellette.
En fufu? Chaque week-end est l’occasion pour moi d’agrandir mon CV d’otaku, en me matant une bonne quantité d’anime. J’en sélectionne un peu plus d’une demi-douzaine, en random, puis j’écrème le tout comme à la Nouvelle Star. Les anime qui passent ce premier casting sont généralement ceux qui arrivent à me convaincre de visionner au delà des 3 premières minutes… L’article qui suit est un recueil de mes impressions à chaud, sans filtre ni censure. Bonne lecture!
AKIBA’S TRIP THE ANIMATION (2017)
アキバズトリップジ・アニメーション (Akibazu torippu ji animeishon)
Le synopsis (Nautiljon) : Adaptation en anime du jeu vidéo éponyme. Il sera le premier projet d’animation à célébrer les 25 ans du studio Gonzo.
L’ensemble du quartier commercial d’Akihabara est envahi par des créatures nommées Synthisters (ou vampires) qui chassent et terrorisent les clients de ce quartier de Tokyo. Ces créatures ne possèdent qu’un seul point faible : l’exposition directe aux rayons du soleil. Ce qui signifie que les vêtements de ces Synthisters doivent être arrachés.
Ainsi, un groupe d’adolescents décide de se battre pour éliminer la menace que forment les Synthisters.
Mon avis : pour moi, il y a les geeks, les amateurs de culture japonaise, les japonophiles et enfin, les otaku.
Quand je pense “Otaku”, je ne pense pas à la vraie définition du terme, qui serait “fan de culture pop japonaise”. J’ai plutôt en tête ces jeunes adolescents boutonneux, à lunettes, totalement effacés ou faussement rebelles. Ils respirent, boivent, mangent manga, ils écoutent de la J-pop jusqu’à plus soif, ont des posters d’idols dans leur chambre. Chaque année, ils participent religieusement à la Japan Expo, armés de leur sabre laser en plastique et leur sacoche pokémon. Ils aimeraient plaquer la France et leur vie d’ado de merde (mmm…? vie de merde d’ado plutôt) pour le Japon et pourquoi pas se faire rebaptiser Sakura. Enfin, bon nombre d’entre eux écrivent “comme même”.
Je ne peux m’empêcher d’avoir cette image clichée qui pop dans ma tête dès que j’entends le mot otaku et je pense que la série Akiba’s Trip a été créee pour cette catégorie. Elle a été conçue à partir d’un amoncellement de clichés mis bout à bout, au service d’un autre cliché, l’otaku décrit ci-dessus.
L’histoire se déroule à Akihabara, quartier de Tokyo également connu pour être leur lieu de pèlerinage. Il y a du cosplay, des figurines, du fan service (les nanas qui se retrouvent à poil, tu sais pas pourquoi ; les nanas qui ont la poitrine qui brille comme un parquet ciré…), de voix aigues et nasillardes, de la j-pop façon idol…
Le plot n’est pas trop mauvais mais on sent que le but de la série n’est pas de faire du grand art, on ne cherche pas les complications, on veut juste séduire une cible bien identifiée. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle je ne compte pas faire une critique acerbe, je pense avoir saisi la démarche.
En conclusion, la série ne m’intéresse pas car il y a beaucoup de stéréotypes et de fan service pour lesquels je ne suis pas la cible. Quand je dis stéréotype, je ne parle pas du truc merdique qui hérisse les poils comme Days (où là c’était n’importe quoi), je parle vraiment d’éléments choisis en toute conscience pour plaire à une clientèle.
KOBAYASHI-SAN CHI NO MAID DRAGON (2017)
小林さんちのメイドラゴン (Kobayashi-san Chi no Meidoragon)
Le synopsis (nekosan.fr) : Mlle Kobayashi mène une vie ennuyeuse partagée entre son travail au bureau et son minuscule appartement jusqu’au jour où elle sauve la vie d’une dragonne. Se prénommant Tôru, cette dernière peut se transformer en humaine, même si des cornes sur sa tête rappellent ses origines. Pour payer sa dette, elle décide de rester chez Mlle Kobayashi et de se mettre à son service…
Mon avis : du pink-cute-lollipop sur certains aspects mais le côté réaliste – apporté par les décors, les couleurs, les voix et comportements des personnages – crée un bon équilibre.
J’apprécie particulièrement Kobayashi, l’une des protagonistes car c’est une anti-femme ou plutôt, une vraie femme : elle est simple, elle jure, elle boit, elle se montre vile mais rien de trop méchant… Bref, son imperfection est sa plus grande qualité et elle est loin du cliché “tisane à la violette – froufrous dans les cheveux” auquel on a souvent droit.
Pour l’instant je n’ai vu que 2 épisodes : trop peu pour juger du déroulement de l’histoire – si histoire il y a. La série semble tomber dans le genre fantastique-réaliste-tranche de vie, un style propice à l’humour et qui passe aisément par sa légèreté. Un peu comme Hataraku Maou Sama, pour ceux qui connaissent.
SEIREN (2017)
セイレン (Seiren)
Le synopsis (nautiljon) : L’histoire prend place en été, durant la deuxième année du lycée des personnages principaux. Kamita Shouichi, un jeune lycéen, a peur de grandir. Un jour, sa professeur principale le convoque pour parler de ses plans de carrières. En chemin, Shouichi va rencontrer différents femmes qui vont le mener vers un futur inconnu.
Mon avis : je n’ai pas grand chose à dire pour le moment. Je n’aime pas mais je ne déteste pas non plus, je reste sur un sentiment neutre. L’ambiance réaliste créee par le character design et le déroulement de l’histoire font qu’on ne tombe pas dans la caricature, la série est plaisante à regarder.
Toutefois, le rythme lent m’empêche d’accrocher à l’histoire. Comme j’expliquais dans ma revue d’Haikyū saison 1, réalisme et lenteur/monotonie ne forment pas le meilleur des cocktails. Quoiqu’il en soit, après 2 épisodes, je ne vois que deux possibilités : c’est soit extrêmement chiant, soit extrêmement subtil (3ème option : les deux à la fois et là, on n’est pas bons :-/). On sent de l’érotisme en filigrane, une séduction innocente et de la romance discrète… À voir.
Je me laisse encore 1 ou 2 épisodes pour observer comment les choses tournent, j’espère vraiment être séduite car la série semble avoir du potentiel.
URARA MEIROCHOU (2017)
うらら迷路帖 (Urara Meirochō)
Le synopsis (nautiljon) : L’histoire se déroule à Meiro-chou, une ville réputée pour les arts divinatoires. Dans un fameux établissement de cartomancie se nommant Natsumeya, quatre jeunes filles souhaitant devenir diseuses de bonne aventure vont démarrer leur initiation en tant qu’apprenties. Chiya, qui a quitté la montagne pour commencer sa formation en ville, va ainsi faire la rencontre de Kon, Koume et Nono.
Mon avis : aaaaah… La voilà enfin, la série girly-cute du lot. La voilà, la série que je ne vais pas suivre tant elle remplit tous les critères de non-regardabilité propres au genre.
Que dire de Urara Meirochou? Eh bien, ouh la la… rien. Outre ce subtil jeu de mot pourri, je serais bien incapable d’expliquer pourquoi je n’ai pas apprécié cet anime : quand j’y réfléchis, la seule réponse que me retourne mon cerveau est “fichier introuvable”.
Je me suis endormie pendant le deuxième épisode. Quant au premier, je ne me souviens de presque rien, quelques bribes de scènes riches en kawaii de compét’. En résumé, mon inconscient n’était pas là pour ça et je n’ai par conséquent rien retenu.
Bref, on va pas gâcher du pixel en litanie : vais-je continuer à regarder? Bien sûr que non. Bye.
Sur cette excellente transition, je vous dis mata ne.
Chrys Prolls