RAMEN BŌKEN 7 | BAPTÊME WAN-TAN MEN
OnLes tantan-men, c’était grâce à Haikyū. En regardant l’épisode où ce nom est apparu, je me suis dit “oh mec, balance pas des noms de plats comme ça sans prévenir!”. Une fois au Japon, au hasard d’une balade, je tombe sur un restaurant proposant la spécialité. Ce que je n’ai pas précisé, c’est que le même jour, même balade, même rue, 50 m plus loin, je tombe sur une autre enseigne, proposant des wantan-men. Une consonne d’écart, ça sent le running gag…
Qu’est-ce qu’un wantan-men?
Les wantan-men, c’est simplement la fusion des ramen et des wantan. Autrement dit, c’est une soupe de nouilles aux raviolis chinois, ou une soupe de raviolis chinois avec des nouilles en plus. A priori les deux vous apparaitront semblables mais la deuxième tournure peut éventuellement être plus évocative pour les habitués de la gastronomie chinoise. Quoiqu’il en soit, je suis totalement là pour ça.
Parlons peu mais parlons bouffe! Verdict :
Tantan-men et wantan-men, ce n’est pas qu’une consonne qui change, c’est un tout autre monde. C’est le jour et la nuit. Pour le premier, des saveurs fortes, agressives, peu harmonieuses qui m’ont fait détester l’expérience ; pour le second, c’est de la douceur, de la volupté, de la finesse, ça passe tout seul. Le tantan-men, c’est le hooligan qui vient mettre le bordel, le wantan te dit “n’ait crainte, j’arrive en paix”.
Les nouilles :
Elles étaient pile à mon goût, bonne grosseur, bonne cuisson (c’est-à-dire bien cuite avec un chouille de fermeté… je ne sais pas si c’est clair).
Le bouillon :
Le bouillon au sel (shio) est juste exquis. C’est la première fois que j’en goûte donc je n’ai pas d’éléments de comparaison mais disons que c’est léger avec un soupçon de gras. En d’autres termes, il y a du corps tout en restant doux.
Les toppings :
C’est à dire les wantan – raviolis – et des légumes semblables à des épinards en branche. Les raviolis rien à dire, fondants et savoureux. Les épinards offrent une autre texture qui casse un peu tout en complémentant le reste. C’est la pause verdure, un peu comme la petite salade qui accompagne un steak-frites.
Les accompagnements :
J’y suis allée deux fois : la première j’ai tenté les tranches de porc chashu sur bol de riz blanc et la deuxième, j’ai choisi un plat de canard frit.
- riz/porc chashu. Un peu sec et collant sur la langue, il n’apporte rien au plat principal. Au contraire, c’est le bouillon du bol de nouilles qui aide à faire glisser tout ça.
- Canard frits. Cette fois, le canard est le plat principal et la soupe devient l’accompagnement. La viande est grasse, accompagnée de petits légumes donc ça passe bien. Seul bémol, quelques parties un peu trop frites mais elles n’étaient pas représentatives.
L’ambiance, le service :
Le restaurant est petit en terme de taille mais on n’a pas la sensation d’être à l’étroit. Le personnel est sympa, accueillant, avenant. Les irashaimasse* fusent à l’arrivée et les arigatou gozaimasu* accompagnent la sortie, le tout avec entrain et bonne humeur.
* Bienvenu (quand on entre dans un magasin) ; Merci beaucoup.
Prix :
Je ne sais plus exactement mais moins de 1000 ¥ à chaque fois. Ce sont des menus (bol de nouilles avec accompagnement ou plat accompagné d’un petit bol de nouilles) donc ce prix reste parfaitement convenable.
KOSYUICHIBA 広州市場 | TOKYO (Nakameguro) :
1-29-12 Aobadai, Meguro 153-0061, Préfecture de Tokyo / 〒153-0061 東京都目黒区青葉台1-29-12
+81 3 3760 7147
kosyuichiba.com
Chrys Prolls
*RAMEN BŌKEN : l’aventure ramen…