LES ANIME JAPONAIS : DIX de perdus, UN de retrouvé partie 2
OnDans la première partie, je dressais un bref historique explicatif de mon rapport aux anime japonais. Maintenant, rentrons plus dans le vif du sujet…
Si j’étais toi, je lirais la première partie, histoire d’être dans l’ambiance…
Sur ce post: niveau de subjectivité situé autour des 120% donc à tes risques et périls…
S’il fallait décrire mes goûts en matière de japanimation, je dirais restrictivement ouverts. Autant je peux fondre d’admiration sur une série parlant d’un jeu de cartes dont je ne comprends les règles qu’au bout du 40ème épisode ; autant je peux rester de marbre devant une série à succès, comme par exemple, celle mettant en scène un ninja blond à moustaches de chat (ou alors il s’est fait griffer? Par un chat?).
Dans les aspects qui influencent un éventuel rejet, on peut déjà citer les choses évidentes comme:
– le scénario: trop pauvre (le truc bien bidon quoi) ou alors, plus curieusement, les histoires trop riches (en gros, ça part dans tous les sens) ;
– la qualité de l’animation (ou plutôt l’absence de…) ;
– Le ton, l’atmosphère : un anime peut être très bon à de nombreux niveaux (sujet, dessin, bande son…) mais paradoxalement, chiant à mourir.
Outre ces aspects, il y a d’autres critères – purement subjectifs – qui me poussent faire l’impasse sur certains anime (par “certains”, comprendre un gros paquet… d’où le titre).
Je vais donc essayer de dresser une liste exhaustive de ces caractéristiques qui m’insupportent tant.
Anime japonais acte I: les dessins
1- L’excès de droites/angles/pointes
Ou la théorie du personnage tout pointu (cheveux pointus – nez pointu – menton pointu)… Les lignes ont une certaine élégance mais ça reste très agressif visuellement. Je préfère de loin les arrondis, plus agréables et plus proche de l’humain…
Exemple typique: Yu-Gi-Oh
2- Les personnages à antennes
Ou la théorie du Maestro… “C’est quoi cette théorie vaseuse”, vous vous demandez? Et bien Maestro, c’est le personnage barbu et chevelu qui tient le rôle du leader, du patriarche, de l’ancien… dans la série “Il était une fois”. De toute sa longue chevelure et barbe blanche se distinguent 2 gros épis filiformes…
Dans les anime japonais, beaucoup de personnages notamment féminins, ont ces antennes.
Et alors?
Ca m’irrite comme pas permis, je ne sais pas pourquoi (rappel: subjectivité au top du baromètre)
Exemple typique: Shiemi Moriyama dans Ao no exorcist (j’aime bien Shiemi et ses antennes sont plutôt soft mais là, j’ai pas d’autres exemples sous la main)
3- Les gros yeux, avec ou sans bulles scintillantes
Aussi appelé la théorie… des gros yeux. C’est pas tant une affaire de taille d’yeux mais plus une question de proportions. Quand tes globes occupent la moitié de ton visage, eh bien c’est chaud. Ce qui est acceptable sur un Mogwaï, un Furby ou même Katy Perry, l’est moins sur un personnage humanoïde.
Exemple typique : kamichama Karin
5- L’excès de kawaii
Ou la théorie des chichis… Je pense qu’à ce stade, vous réalisez déjà que je ne suis pas fan des fioritures. Dans la théorie des chichis, on peut citer l’exemple ci-dessous, qui est un pur concentré de tout ce que j’adore ^^.
Exemple typique : Kamichama Karin, encore toi…
On peut également citer les nanas qui ont des chevelures de 3 km de long, virevoltant au vent (même sous la douche. Y’a peut-être un ventilateur dans la cabine douche, on ne sait jamais).Tous ces chichis de princesses trop mignons trop girly, trop guimauve, c’est pas ma came. Peut-être suis-je trop adulte ou trop garçon manqué (?).
5- La sur-sexualisation des personnages
Ou la théorie du “plan culotte”… Je vous rassure, je ne vais pas rentrer dans un comportement féministe du genre “C’est un ScAAnnNNNdAAaaale!!! Mais quel exemple pour la jeunesse???!!!”.
Moi, ce qui me saoule avec ces passages, c’est la lourdeur : c’est mal fait, c’est mal amené, c’est juste gonflant. Par exemple (véridiques) :
– La nana qui perd sa culotte parce qu’un gars l’a bousculée dans les couloirs du lycée…
– La séquence fusillade, où tu vois plus de boobs gigotant nonchalamment que de douilles…
Ca s’appelle du fan service, Madame…
Un personnage avec des seins deux fois plus gros que sa tête, ça va me faire soupirer 2 secondes puis je vais m’y faire. Puis, t’as les séquences poitrines, purement gratuites, qui se ramènent telles un poil sur la soupe et n’apportent rien à l’histoire…
Non mais t’es aigrie, t’as pas le 10ème de ce qu’elles ont, c’est pour ça…
Peut-être qu’en tant qu’homme, en pleine puberté qui plus est, le point de vue serait différent? Bref, ça m’agace.
Anime japonais acte II: les comportements
1- Les tics de langages
Ou l’effet Jar Jar Binks… J’ai beau chercher, tester toutes les approches possibles, retourner le problème dans tous les sens mais rien n’y fait : quand ce personnage parle, j’ai envie de balancer une chaussure à l’écran.
Compilation de moments avec Jar Jar Binks par hitekfr
Missa… Missa m’énerve
Dans la langue japonaise, il y a ce qu’on appelle les “gobi” qui signifie littéralement “queue de langage” et qui se réfèrent à tout ce qui vient à la fin d’une phrase ou d’un mot. (définition prise ici).
En temps normal, ça passe sans problème, c’est même parfois mignon ou drôle. Mais mais maaaais, on trouve quand même des cas Jar Jar Binks comme ce célèbre ninja blond à moustaches de chat.
QUOUUAAAHH mais t’exagères!??! Naruto sans son -ttebayo, c’est comme des frites sans ketchup!!! C’est son gimmick, sa marque de fabrique !!!!!
La seule et unique fois où j’ai regardé un épisode de Naruto (en v.o.), je me suis dit “vous êtes sérieux là? Il va faire ça tout du long?”… Bref, j’ai vite lâché.
2- Les nakimushi 泣き虫
Ou la théorie des perce-tympan. Tous les personnages ne peuvent être parfaits, c’est à dire forts, beaux, courageux, drôles, riches, swaggés, bons au scrabble… Il en faut bien des plus réalistes, qui sont à l’image de l’imperfection humaine. Parmi cette catégorie, on trouve les nakimushi que l’on peut traduire par pleurnichard.
Alors un personnage qui pleure, ce n’est pas gênant en soi ; ça apporte de l’émotion, on a de l’empathie. Mais si certains d’entre eux pouvaient juste pleurer en silence (à l’américaine), ce serait parfait. Ici, je vise ceux – ou plutôt celles – qui se mettent à chialer pour un oui ou pour un non, avec une voix bien crissante. Et comme le hasard fait bien les choses, ces personnages là occupent lourdement l’écran…
Exemple typique : Tsukino Usagi (Bunny Rivière, #ohmyadaptationfrançaise), la fameuse Sailor Moon
Exemple typique : Shirahoshi, la princesse dans l’arc des hommes poisson de One Piece
3- Les niais(es)
Ou la théorie… des meufs trop reloues. Oui, “meufs”, soyons honnêtes. Alors, comment décrire ce type de personnages? Peureuse, timide, perdue, mollassonne, nunuche… C’est le genre de personnage qui, dans sa crétinerie, passe pour la kawaii de service auprès des autres personnages de l’anime ; mais toi, tu te facepalm à chaque fois qu’elle prononce mot.
Vois-tu, ami lecteur, la frontière entre niaiserie et mignonnerie demeure très mince. Alors, suis-je trop exigeante? Je ne sais pas mais toujours est-il qu’à mon goût, les niaises ont sacrément peuplé le paysage de l’animation japonaise (et c’est d’ailleurs l’une des raisons pour lesquelles j’ai pris goût aux anime sportifs: ça réduit le potentiel de leur présence).
Exemple typique: Elizabeth Liones, Nanatsu no taizai.
Par contre, je n’ai vu que le premier épisode de cet anime donc je ne sais pas si ce personnage évolue. En bien, j’entends.
Voilà voilà, lecteurs, maintenant vous savez tout. Je pense avoir couvert tous les trucs mais si de nouveaux éléments se présentent, le post sera actualisé.