Pour apprendre le japonais, j’ai fait tout et n’importe quoi. Il y a des trucs que je trouvais sans intérêt mais qui se sont avérées plus que bénéfiques ; à l’inverse, il y a eu des choses vivement recommandées qui n’ont pas eu d’effet transcendant.
Temps de lecture: 15 minutes. Si ces 15 minutes peuvent t’éviter de passer 20 plombes sur le web, ou alors dépenser 400 euros en bouquins que tu n’utiliseras pas, je serais ravie. Mais comme on dit, chacun est libre…
Pour apprendre le japonais, j’ai été en école, j’ai travaillé seule, j’ai travaillé en groupe.
J’ai acheté des bouquins, certains très bons d’autres totalement inutiles, notamment ceux que je me suis procurée sous l’influence de la hype…
J’ai arpenté la toile jour et nuit, sans manger ni boire, pendant des semaines entières, à la recherche de trucs et astuces! **mytho alerte**
Cet article est la synthèse, en 10 points, des conseils d’apprentissage qui reviennent le plus souvent, issus de mes recherches et étayés par mes tests, succès et erreurs. Il y a de ce fait une grosse part de subjectivité mais j’essaie malgré tout de rester la plus juste possible.
Cela dit, gardez bien en tête qu’il n’y a pas une mais plusieurs méthodes: à vous d’expérimenter, de prendre du recul, d’évaluer et d’analyser ce qui vous convient le mieux, selon vos objectifs, vos motivations ou encore votre mode de vie. L’important c’est de se sentir à l’aise dans son apprentissage.
Le système d’écriture japonais repose principalement sur 3 alphabets:
les hiragana, pour l’écriture des morphèmes grammaticaux et pour l’écriture (ou la transcription) de certains mots japonais hiragana wikipedia;
les katakana, pour la transcription des termes étrangers, des noms propres étrangers, des noms scientifiques des plantes et animaux, et des onomatopées japonaises katakana wikipedia.
et les kanji, caractères empruntés à la langue chinoise kanji wikipedia.
Quand on ouvre pour la toute première fois une page web en japonais, et qu’on n’y connait strictement rien à la langue, alors on se sent très vite dérouté… Ca refroidi sec.
Ce foisonnement de caractères inconnus me faisait le même effet que les pavés de lignes de code, à savoir :
_ Tu regardes pendant une seconde ou deux, silencieux.
_ Puis tu plisses les yeux, comme lors d’une tempête de sable.
_ Pour finir, tu fermes la fenêtre afin d’éviter toute brûlure violente de la rétine ou migraine ophtalmique…apprendre le japonais: apprendre les kana
Mais ça c’était il y a longtemps parce que la bonne nouvelle, c’est qu’on s’y fait. Oui, vous vous y ferez, aussi improbable que ça sonne. Le tout, c’est de se retrousser les manches et d’y aller. C’est chiant, on piétine, on comprend rien… mais je vous jure, plus tôt vous bossez les alphabets (et plus vous pratiquerez of course) plus vite ça se simplifiera.
1. Apprendre les Kana
Je traduis: commencer par l’apprentissage des kana.
C’est le conseil numéro un, celui que vous trouverez partout de chez partout. Une des rares exceptions : les écoles de langue ^^, allez savoir…
En ce qui me concerne, je suis de l’avis que l’apprentissage des kana constitue non seulement une étape incontournable mais le point de démarrage. C’est une clé qui vous ouvrira des portes, notamment vers l’utilisation d’un éventail plus large de ressources.
Cette étape est parfois repoussée dans le temps, au profit de l’utilisation des rômaji (nos bons vieux caractères latins, utilisés pour retranscrire les sons japonais). Alors je ne dis pas que les rômaji sont totalement inutiles ; mais pour toute personne souhaitant apprendre le japonais sérieusement, cette étape – ou plutôt ce détour – constitue un sérieux handicap. J’y reviendrai dans un article dédié.apprendre le japonais: apprendre les kanji
Connaitre les kanji en plus des kana, c’est s’assurer de pouvoir lire et écrire en japonais. En ce sens, l’apprentissage des idéogrammes ne peut qu’être bénéfique. Cependant, petite mise en garde: des kanji, il y a près de 2000 dans la liste “officielle”. Autant dire que vous allez en chi… ahem! que la tâche sera ardue. Organisation et régularité rendront la chose plus “aisée”…
A titre personnel, plus j’ai de données d’entrée, plus vite je peux utiliser de nouvelles ressources. En d’autres termes, je suis aussi pour l’apprentissage des kanji dès le début. Mais contrairement aux kana où il s’agit de par coeur, je dirais que les kanji devraient être étudiés plus progressivement et intelligemment. Je pourrais encore écrire sur le sujet en long, en large et en zig-zag mais ce sera l’objet d’un article spécifique :).
Voilà. J’ai répété le mot ressources au moins 100 fois en 3 paragraphes, j’espère que ça fera son effet…
En résumé: pour moi, l’apprentissage des kanji est un travail sur du long terme, selon les objectifs que vous visez. Autant commencer tôt mais avec douceur: 15 kanji par semaine ou mieux, les apprendre au fur et à mesure que vous apprenez du vocabulaire. Si vous le sentez, augmentez le rythme.>> retour au sommaire
apprendre le japonais: la mémoire
3. Travailler la mémoire: les méthodes à l’ancienne
Vous ne le savez pas encore, jeunes padawan, mais l’apprentissage d’une langue comme le japonais, ce n’est ni plus ni moins du crossfit intellectuel. Vous serez surpris de constater qu’il y a beaucoup plus de place qu’on ne le croit dans ce cher cerveau…
Les conseils qui reviennent le plus pour mémoriser sont: écrire, répéter à voix haute et apprendre l’ordre des traits. Et bien je vais y répondre dans cet ordre 🙂
°° Ecrire:
Ecrire, oui. Parce que la mémoire de la main vient compléter la mémoire visuelle. Remplir des pages et des pages du même kanji, pour être sûr que ça rentre: franchement non; perte de temps…
j’écrirai chaque kanji 100 fois, pour la gloire / j’écrirai chaque kanji 100 fois, pour la gloire / j’écrirai chaque kanji 100 fois, pour la gloire
Et puis bonjour l’écologie: combien d’arbres doivent mourir pour que vous puissiez noircir vos cahiers? Arrêtons le massacre!!! Hypocrisie à part, si vous y trouvez une utilité quelconque, allez y; mais je reste assez dubitative sur l’efficacité. Une exception: l’écriture répétée d’un caractère pour en maîtriser sa forme, ses proportions… Là oui, pourquoi pas.
Autre chose: vous entendrez ou lirez probablement des remarques du genre:
les kanji tu t’en fous, pas besoin de les écrire 100 fois! De toute façon avec les claviers de nos jours…
Ce qu’il faut comprendre ici, c’est qu’il n’est pas utile de savoir écrire un kanji (et bien sûr, les 1944 autres de la liste des jôyô). En effet, on peut savoir le lire sans savoir l’écrire ET on peut très bien s’en sortir dans la langue de cette façon. Mais pour l’assimilation, cela reste un atout à ne pas négliger.
Quand on apprend à écrire une lettre à la main, on fait un mouvement particulier, spécifique à chaque lettre. Cela crée dans notre cerveau une mémoire motrice, qui est réutilisée par notre cerveau quand on doit identifier visuellement les lettres. Quand on apprend les lettres au clavier, on ne crée pas cette mémoire motrice.
Jean-Luc Velay, chercheur en neurosciences cognitives au CNRS.
°°Lire à voix haute:
Je ne sais pas ce que vaut ce conseil mais moi qui ne l’appliquais pas au départ, je constate aujourd’hui que mes capacités d’expression orale sont bien en arrière par rapport au reste. Je parle un japonais des cavernes en quelque sorte. Pourtant, je comprends bien ce qu’on me dit…
Donc en gros, lire à voix haute c’est bien pour “chopper” les prononciations et vous habituer à communiquer.
°°Apprendre l’ordre des traits:
A l’époque, je trouvais ce conseil particulièrement sans intérêt. Il revenait très souvent mais sans trop d’explications, ce qui avait le don de m’énerver. Un peu comme si on disait à un enfant:
Il faut te laver les dents tous les soirs, mon enfant, sinon le grand méchant loup va venir te bouffer les intestins…
Honnêtement, j’avais du mal à comprendre pourquoi il fallait tant respecter ce foutu ordre (ouais, j’ai des relans d’agacement qui remontent). Avec le recul, j’y vois deux intérêts majeurs:
* ça aide à mémoriser le caractère. Un peu comme une chanson, qui se déroule selon un ordre “logique”. L’écriture c’est un peu pareil: c’est la main qui chante, c’est elle qui se souvient des “paroles” et de la “mélodie”. Cette comparaison est bizarre j’avoue, mais je ne sais comment mieux expliquer… Peut-être que la danse, la chorégraphie serait une bien meilleure analogie.
* ça aide à savoir lire le non-standard. Ce que j’appelle standard, ce serait les caractères d’imprimerie, la perfection.
Le non standard, c’est le caractère manuscrit (imaginez des kanji écrits par votre médecin sur une ordonnance… même le pharmacien va chialer), ou encore le caractère “design” (déformation du caractère pour lui donner un petit style).
æ„› – la kanji de l’amour
En connaissant l’ordre des traits, on peut plus facilement déchiffrer lire ce que le fou-furieux l’auteur a écrit.
En résumé: 46 hiragana, 46 katakana, 2000 kanji usuels. Mwéhéhéhé, y’a du taff! Mais en prenant de bonnes habitudes dès le départ, vous allez doper votre mémoire! J’ajouterais même que la difficulté réside dans les 400 premiers caractères (2*46 kana+300 kanji) : passé cette étape, les choses deviennent automatiques si je puis dire…>> retour au sommaire
apprendre le japonais: en action
B – EN ACTION I : APPRENDRE
L’apprentissage avait déjà commencé dans la section précédente. Mais les conseils évoqués ici vont au delà de l’écriture… apprendre le japonais: prendre des cours
4. Prendre des cours
En toute franchise, je ne suis pas convaincue de l’efficacité/l’utilité à long terme; ce sera l’objet d’un autre article.
Toutefois pour débuter, s’inscrire dans une école de japonais ou avoir un prof particulier peuvent constituer un atout. Les premières leçons appuierons vos premiers pas dans la langue et vous donnerons de solides fondations. Aussi, les cours collectifs favorisent les échanges que ce soit avec le professeur ou les autres élèves. Ça permet de démystifier certains points ou balayer certaines interrogations.
En résumé: prendre des cours est un bon moyen pour se mettre dans les rails; par contre, pas forcément utile sur la durée. Cela peut même devenir contre-productif…>> retour au sommaire
apprendre le japonais: s’équiper
5. S’équiper
On attaque la partie consacrée au matos. Par “matos” j’entends: tablette, smartphone, dictionnaire papier/électronique, livres… entre autres.
Si on considère que de nos jours, pratiquement tout le monde a un smartphone, alors on peut dire que ce n’est pas vraiment un investissement: vous l’avez déjà, de base. Oui toi là, qui changes d’iphone à chaque nouvelle coupe de cheveux, ce ne sera pas un problème…
Mais pour les quelques irréductibles qui sont restés bloqués sur le Nokia 8210, un smartphone, une tablette ou un quelconque appareil mobile vous permettra de travailler de façon plus nomade: dans les transports en commun (pour aller au travail ou à l’école), dans l’avion, dans la salle d’attente chez le médecin…
Pour ce qui est du dictionnaire: personnellement, j’avoue être assez old-school sur ces choses, j’ai besoin de “sentir le papier”, d’avoir un support physique. Et puis à force de tourner les pages, tu acquières certains réflexes, tu mémorises “mieux” (c’est une impression). Mais mais maaaais, une application type “kotoba/imi wa” sur mon ipod touch ou alors le denshi jisho sur le web, c’est très bien aussi :).
Si vous vous lancez dans un apprentissage autodidacte ou si vous désirez avoir un complément à votre cours physique, investir dans des livres ne sera pas de trop. Je dirais même que c’est indispensable… Après, c’est vrai qu’on peut tout trouver sur le net, absolument TOUT! en fouillant bien.
En résumé: savoir s’équiper de bons outils vous fera gagner en temps et en confort. Par contre, il est important de savoir juger du superflu et ne pas suivre aveuglément la hype. Un investissement réfléchi c’est bien.>> retour au sommaire
apprendre le japonais: travailler la mémoire 2
6. Travailler la mémoire: la méthode moderne
[FLASH INFO] Je viens de découvrir que SRS signifiait également Sex Reassignment Surgery, l’opération de changement de sexe. Mais là n’est pas la question… Pour le moment.
Le SRS, celui qui nous intéresse, c’est le Spaced Repetition System (système de répétition espacée), une technique visant non pas à mémoriser une information mais à ne pas l’oublier.
Mmouais c’est pareil…
Pas tout à fait, à mon avis. Concrètement, le système donne une information (par exemple, un kanji). Si l’apprentissage est tout frais, ce kanji vous sera de nouveau proposé au bout de quelques minutes. Au fur et à mesure, les répétitions vont s’étendre: quelques jours, semaines, mois voire années. Le tout, c’est de s’assurer que l’info est toujours là, pépère dans votre tête et que vous ne l’avez pas oubliée.
En révisant trop tôt, on perd son temps, et trop tard, on a oublié et il faut réapprendre. En fait, le bon moment pour réviser est juste au moment où l’on est sur le point d’oublier. Mais évidemment, ce moment est difficile à prévoir, et est différent pour chaque personne et pour chaque information mémorisée. Mais avec les capacités d’un ordinateur (ou d’un smartphone comme l’iPhone), cette planification devient possible. source: Mosalingua
Et hop! Un cran supplémentaire. Cette fois-ci, on agit 😉 apprendre le japonais: medias
7. Utiliser les médias
Musique, émissions télé ou radio, journaux, drama, anime, manga… et j’en passe.
L’utilisation des médias est une manière simple et très peu chère/contraignante de pratiquer les aspects “passifs” de la langue:
la compréhension écrite,
la compréhension orale.
Bien sûr, les médias permettent aussi le travail des aspects actifs comme l’expression orale, à l’aide de techniques telles que le shadowing mais ça, c’est une autre histoire…
Utiliser les médias en complément de son apprentissage est une méthode efficace, surtout quand c’est fait régulièrement (je dirais même: en permanence). Reste un problème: il faut les trouver, les medias en question… C’est là que ça se complique.
Si vous êtes du genre otaku, je dirais que c’est open bar: tout ce qui est estampillé “culture japonaise” ici en France, c’est fait pour vous. Rien que les anime, il y en a à foison…
Si vous êtes du genre select, alors ça va être chaud. C’était mon cas, au début. Je n’aimais ni les manga, ni les anime, ni les drama et surtout mais alors SURTOUT PAS la Jpop. Et quant à suivre les news sur la NHK…
Aujourd’hui, à force de fouillages, j’ai réussi à trouver des choses qui me plaisent et à trouver un intérêt dans des choses que je ne pouvais pas blairer au départ.
Tu veux t’entrainer à lire le Japonais? Bah va sur Yahoo News Japan, tout simplement
Bieeeen sûuuur. Tu lis déjà pas le journal en France mais par miracle, tu irais lire ce qui se raconte chez nos amis nippons? Et en v.o non sous-titrée en plus? Mais oui…^^
Ce qu’il faut comprendre par là, c’est que trouver un media qu’on aime, c’est important. Ca vous aidera à adhérer et donc, tenir sur la durée.
°°Faut-il vraiment éviter les anime et manga?
On recommande de ne pas baser son apprentissage de la langue sur ces supports. Effectivement, le langage rude qui est employé dans la majorité des animanga (ouais je contracte) , notamment les shônen, ne reflète pas le japonais usuel. Donc si vous l’employez dans la vraie vie des gens qui existent, vous passerez pour un sagouin ou un gros blaireau (pauvres bêtes, elles n’ont rien demandé pourtant…). Au pire, vous pourrez toujours balancer un “てめえええええ” discrétos à votre boss 😉 .
Par contre, si vous avez un peu de jugeote (et/ou si vous diversifiez les medias), vous saurez déterminer les choses que vous pouvez réutiliser ou non. Pour moi, toute ressource est bonne à prendre. Même si c’est un language déformé, le socle est quand même là.
J’insiste: ce que je viens de dire là, c’est pour ceux qui veulent apprendre de ces médias.
°°L’apprentissage hard-core, est-ce viable?
L’apprentissage hardcore, c’est utiliser activement les media. A titre d’exemple:
regarder un anime/drama/film sans sous-titres, puis le re-regarder avec le script (en japonais) et mettre tous les dialogues dans son appli SRS;
lire des romans (avec le dico à côté) ou un article web sur la bourse (avec l’aide d’un add-on comme rikaichan)
Utiliser un dico 100% japonais: mot en japonais, définition en japonais…
_Point positif: on s’améliore de manière exponentielle.
_Point négatif: on se décourage de manière exponentielle.
Je dirais que là, tout est question d’état d’esprit, de motivation. Exemple: vous voyez Végéta quand il s’entraine dans la chambre haute gravité? Il se fout une putain de difficulté, il en ch… défèque mais que se passe-t-il, 5 épisodes plus tard? Bingo, il atteint le stade de Super Guerrier!
Vous aussi, faites des pompes sur 2 doigts, en regardant la NHK. C’est trop bien.
Là c’est pareil, si vous êtes prêt à en baver, FONCEZ!! Mais attention au burn-out: accrochez-vous. Ceux qui partent de 0 (voire, -37), vous risquez d’être rebuté d’emblée… Ou pas. A vous de voir 😉
En résumé: l’utilisation des medias est à double vocation. Ludique, divertissante, pour s’habituer à un environnement japonais ou pour consolider ses acquis. Pédagogique, pour quiconque souhaiterait utiliser un maximum de ressources.>> retour au sommaire
apprendre le japonais: réseaux sociaux
8. Utiliser les réseaux sociaux
S’il s’agit de réseaux sociaux dédiés à l’apprentissage et sérieux: un gros oui. Exemple: Lang8, LiveMocha, certaines chaines Youtube, les forums ou même des Meet Up.
Si par réseaux sociaux vous avez compris Facebook… Welcome to the jungle! Armez vous de votre chapeau, vos bottes en cuir, d’une machette et de beaucoup de patience. N’hésitez pas à passer du Kool And The Gang en fond sonore…
Facebook est souvent pris en référence en raison de son publique large, de ses supports variés (pages, groupes, personnes) et d’une communication assez libre. Et bien vous voyez, ça, c’est exactement le défaut de Facebook: liberté et vastitude… Les groupes de langues sur Facebook portent très souvent sur la culture globale ou les retours d’expérience des inscrits.
En comparaison, je trouve que les forums sont plus adaptés car mieux structurés.
En résumé: tout est bon à prendre, même les réseaux sociaux. Notamment pour les autodidactes, c’est pratique si vous avez des interrogations: adressez-vous à la communauté! Cependant, Facebook, d’expérience perso, c’est loin d’être l’alpha et l’oméga…>> retour au sommaire
apprendre le japonais: correspondant
9. Trouver un correspondant
Comme le point 8, on continue dans les interactions sociales. Alors je vais y aller de but en blanc: quand on débute, un correspondant, ça sert à rien… Vous ne savez pas parler sa langue, il ne sait pas parler la votre, vous savez pas quoi vous dire, vous finissez par parler en anglais puis, au bout de 3-4 échanges, vous ne vous parlez plus tout court.
Oui, je dépeins un tableau assez noir mais c’est comme ça que je vois les choses. Dans ce cas, est-ce totalement inutile?
Si on y va les mains vides, oui. Si on a un petit bagage, alors les choses deviennent intéressantes. Dans ce dernier cas, il y a au moins une base qui ne demande qu’à être élaborée 🙂 . Et puis si vous cherchez un correspondant pour autre chose que la pratique du japonais, alors on entre dans un tout autre débat…
En résumé: je dirais que vous pouvez vous passer de cette étape dans les débuts de votre apprentissage. Je dirais même que vous pouvez vous en passez tout court… Conseil by Chrys Prolls, qui finira vieille, seule avec ses 15 chats, et sentant le linge poussiéreux parfumé à la naftaline…>> retour au sommaire
apprendre le japonais: partir au japon
10. Le Saint Graal: partir au Japon 🙂
Faut-il partir au Japon quand on débute en japonais?
Ma réponse est simple: il faut partir au Japon, quel qu’en soit le motif. Et si vous n’en avez pas, partez y quand-même, ça vaut le détour!! Plus sérieusement, vis-à-vis de votre apprentissage/maitrise de la langue, un séjour dans le pays, c’est toujours ça de gagné.
Attention aux grandes villes (ou villes touristiques): vous serez tentés de parler anglais ou alors les japonais vous parleront anglais. Il faut pas leur laisser le temps de vous dire “hello”; c’est à vous d’attaquer direct avec un こんにちは!! Il se peut que votre interlocuteur en déduise que vous êtes bilingue (oui oui, avec juste un bonjour) et décide de vous enchaîner avec des sujets comme la bourse ou le réchauffement climatique : pas de panique, sortez la carte “分かりません” et le tour est joué… (je plaisante)
Aussi, il sera très facile de mettre votre japonais en pratique dans les supérettes, les gares, l’accueil de certains hôtels ou les petits postes de police: les trucs du genre
APPRENDRE LE JAPONAIS | 10 conseils récurrents, passés au crible
By Chrys Prolls OnPour apprendre le japonais, j’ai fait tout et n’importe quoi. Il y a des trucs que je trouvais sans intérêt mais qui se sont avérées plus que bénéfiques ; à l’inverse, il y a eu des choses vivement recommandées qui n’ont pas eu d’effet transcendant.
Temps de lecture: 15 minutes. Si ces 15 minutes peuvent t’éviter de passer 20 plombes sur le web, ou alors dépenser 400 euros en bouquins que tu n’utiliseras pas, je serais ravie. Mais comme on dit, chacun est libre…
Pour apprendre le japonais, j’ai été en école, j’ai travaillé seule, j’ai travaillé en groupe.
J’ai acheté des bouquins, certains très bons d’autres totalement inutiles, notamment ceux que je me suis procurée sous l’influence de la hype…
J’ai arpenté la toile jour et nuit, sans manger ni boire, pendant des semaines entières, à la recherche de trucs et astuces! **mytho alerte**
Cet article est la synthèse, en 10 points, des conseils d’apprentissage qui reviennent le plus souvent, issus de mes recherches et étayés par mes tests, succès et erreurs. Il y a de ce fait une grosse part de subjectivité mais j’essaie malgré tout de rester la plus juste possible.
Cela dit, gardez bien en tête qu’il n’y a pas une mais plusieurs méthodes: à vous d’expérimenter, de prendre du recul, d’évaluer et d’analyser ce qui vous convient le mieux, selon vos objectifs, vos motivations ou encore votre mode de vie. L’important c’est de se sentir à l’aise dans son apprentissage.
Un petit plan pour se repérer (liens):
A – ECRITURE – LECTURE
1. Apprendre les Kana
2. Apprendre les Kanji
3. Travailler la mémoire: les méthodes à l’ancienne
B – EN ACTION I : APPRENDRE
4. Prendre des cours
5. S’équiper
6. Travailler la mémoire: la méthode moderne
C – EN ACTION II : PRATIQUER
7. Utiliser les médias
8. Utiliser les réseaux sociaux
9. Trouver un correspondant
10. Le Saint Graal: partir au Japon 🙂
apprendre le japonais: ecriture-lecture
Let’s go!
A – ECRITURE – LECTURE
Le système d’écriture japonais repose principalement sur 3 alphabets:
Quand on ouvre pour la toute première fois une page web en japonais, et qu’on n’y connait strictement rien à la langue, alors on se sent très vite dérouté… Ca refroidi sec.
Ce foisonnement de caractères inconnus me faisait le même effet que les pavés de lignes de code, à savoir :
_ Tu regardes pendant une seconde ou deux, silencieux.
_ Puis tu plisses les yeux, comme lors d’une tempête de sable.
_ Pour finir, tu fermes la fenêtre afin d’éviter toute brûlure violente de la rétine ou migraine ophtalmique…apprendre le japonais: apprendre les kana
Mais ça c’était il y a longtemps parce que la bonne nouvelle, c’est qu’on s’y fait. Oui, vous vous y ferez, aussi improbable que ça sonne. Le tout, c’est de se retrousser les manches et d’y aller. C’est chiant, on piétine, on comprend rien… mais je vous jure, plus tôt vous bossez les alphabets (et plus vous pratiquerez of course) plus vite ça se simplifiera.
1. Apprendre les Kana
Je traduis: commencer par l’apprentissage des kana.
C’est le conseil numéro un, celui que vous trouverez partout de chez partout. Une des rares exceptions : les écoles de langue ^^, allez savoir…
En ce qui me concerne, je suis de l’avis que l’apprentissage des kana constitue non seulement une étape incontournable mais le point de démarrage. C’est une clé qui vous ouvrira des portes, notamment vers l’utilisation d’un éventail plus large de ressources.
Cette étape est parfois repoussée dans le temps, au profit de l’utilisation des rômaji (nos bons vieux caractères latins, utilisés pour retranscrire les sons japonais). Alors je ne dis pas que les rômaji sont totalement inutiles ; mais pour toute personne souhaitant apprendre le japonais sérieusement, cette étape – ou plutôt ce détour – constitue un sérieux handicap. J’y reviendrai dans un article dédié.apprendre le japonais: apprendre les kanji
En résumé: apprenez les kana, c’est un ordre! >> retour au sommaire
2. Apprendre les Kanji
Connaitre les kanji en plus des kana, c’est s’assurer de pouvoir lire et écrire en japonais. En ce sens, l’apprentissage des idéogrammes ne peut qu’être bénéfique. Cependant, petite mise en garde: des kanji, il y a près de 2000 dans la liste “officielle”. Autant dire que vous allez en chi… ahem! que la tâche sera ardue. Organisation et régularité rendront la chose plus “aisée”…
A titre personnel, plus j’ai de données d’entrée, plus vite je peux utiliser de nouvelles ressources. En d’autres termes, je suis aussi pour l’apprentissage des kanji dès le début. Mais contrairement aux kana où il s’agit de par coeur, je dirais que les kanji devraient être étudiés plus progressivement et intelligemment. Je pourrais encore écrire sur le sujet en long, en large et en zig-zag mais ce sera l’objet d’un article spécifique :).
Voilà. J’ai répété le mot ressources au moins 100 fois en 3 paragraphes, j’espère que ça fera son effet…
En résumé: pour moi, l’apprentissage des kanji est un travail sur du long terme, selon les objectifs que vous visez. Autant commencer tôt mais avec douceur: 15 kanji par semaine ou mieux, les apprendre au fur et à mesure que vous apprenez du vocabulaire. Si vous le sentez, augmentez le rythme. >> retour au sommaire
apprendre le japonais: la mémoire
3. Travailler la mémoire: les méthodes à l’ancienne
Vous ne le savez pas encore, jeunes padawan, mais l’apprentissage d’une langue comme le japonais, ce n’est ni plus ni moins du crossfit intellectuel. Vous serez surpris de constater qu’il y a beaucoup plus de place qu’on ne le croit dans ce cher cerveau…
Les conseils qui reviennent le plus pour mémoriser sont: écrire, répéter à voix haute et apprendre l’ordre des traits. Et bien je vais y répondre dans cet ordre 🙂
°° Ecrire:
Ecrire, oui. Parce que la mémoire de la main vient compléter la mémoire visuelle. Remplir des pages et des pages du même kanji, pour être sûr que ça rentre: franchement non; perte de temps…
j’écrirai chaque kanji 100 fois, pour la gloire / j’écrirai chaque kanji 100 fois, pour la gloire / j’écrirai chaque kanji 100 fois, pour la gloire
Et puis bonjour l’écologie: combien d’arbres doivent mourir pour que vous puissiez noircir vos cahiers? Arrêtons le massacre!!! Hypocrisie à part, si vous y trouvez une utilité quelconque, allez y; mais je reste assez dubitative sur l’efficacité. Une exception: l’écriture répétée d’un caractère pour en maîtriser sa forme, ses proportions… Là oui, pourquoi pas.
Autre chose: vous entendrez ou lirez probablement des remarques du genre:
Ce qu’il faut comprendre ici, c’est qu’il n’est pas utile de savoir écrire un kanji (et bien sûr, les 1944 autres de la liste des jôyô). En effet, on peut savoir le lire sans savoir l’écrire ET on peut très bien s’en sortir dans la langue de cette façon. Mais pour l’assimilation, cela reste un atout à ne pas négliger.
Jean-Luc Velay, chercheur en neurosciences cognitives au CNRS.
°°Lire à voix haute:
Je ne sais pas ce que vaut ce conseil mais moi qui ne l’appliquais pas au départ, je constate aujourd’hui que mes capacités d’expression orale sont bien en arrière par rapport au reste. Je parle un japonais des cavernes en quelque sorte. Pourtant, je comprends bien ce qu’on me dit…
Donc en gros, lire à voix haute c’est bien pour “chopper” les prononciations et vous habituer à communiquer.
°°Apprendre l’ordre des traits:
A l’époque, je trouvais ce conseil particulièrement sans intérêt. Il revenait très souvent mais sans trop d’explications, ce qui avait le don de m’énerver. Un peu comme si on disait à un enfant:
Honnêtement, j’avais du mal à comprendre pourquoi il fallait tant respecter ce foutu ordre (ouais, j’ai des relans d’agacement qui remontent). Avec le recul, j’y vois deux intérêts majeurs:
* ça aide à mémoriser le caractère. Un peu comme une chanson, qui se déroule selon un ordre “logique”. L’écriture c’est un peu pareil: c’est la main qui chante, c’est elle qui se souvient des “paroles” et de la “mélodie”. Cette comparaison est bizarre j’avoue, mais je ne sais comment mieux expliquer… Peut-être que la danse, la chorégraphie serait une bien meilleure analogie.
* ça aide à savoir lire le non-standard. Ce que j’appelle standard, ce serait les caractères d’imprimerie, la perfection.
Le non standard, c’est le caractère manuscrit (imaginez des kanji écrits par votre médecin sur une ordonnance… même le pharmacien va chialer), ou encore le caractère “design” (déformation du caractère pour lui donner un petit style).
En connaissant l’ordre des traits, on peut plus facilement
déchiffrerlire ce que lefou-furieuxl’auteur a écrit.En résumé: 46 hiragana, 46 katakana, 2000 kanji usuels. Mwéhéhéhé, y’a du taff! Mais en prenant de bonnes habitudes dès le départ, vous allez doper votre mémoire! J’ajouterais même que la difficulté réside dans les 400 premiers caractères (2*46 kana+300 kanji) : passé cette étape, les choses deviennent automatiques si je puis dire…>> retour au sommaire
apprendre le japonais: en action
B – EN ACTION I : APPRENDRE
L’apprentissage avait déjà commencé dans la section précédente. Mais les conseils évoqués ici vont au delà de l’écriture…
apprendre le japonais: prendre des cours
4. Prendre des cours
En toute franchise, je ne suis pas convaincue de l’efficacité/l’utilité à long terme; ce sera l’objet d’un autre article.
Toutefois pour débuter, s’inscrire dans une école de japonais ou avoir un prof particulier peuvent constituer un atout. Les premières leçons appuierons vos premiers pas dans la langue et vous donnerons de solides fondations. Aussi, les cours collectifs favorisent les échanges que ce soit avec le professeur ou les autres élèves. Ça permet de démystifier certains points ou balayer certaines interrogations.
En résumé: prendre des cours est un bon moyen pour se mettre dans les rails; par contre, pas forcément utile sur la durée. Cela peut même devenir contre-productif…>> retour au sommaire
apprendre le japonais: s’équiper
5. S’équiper
On attaque la partie consacrée au matos. Par “matos” j’entends: tablette, smartphone, dictionnaire papier/électronique, livres… entre autres.
Si on considère que de nos jours, pratiquement tout le monde a un smartphone, alors on peut dire que ce n’est pas vraiment un investissement: vous l’avez déjà, de base. Oui toi là, qui changes d’iphone à chaque nouvelle coupe de cheveux, ce ne sera pas un problème…
Mais pour les quelques irréductibles qui sont restés bloqués sur le Nokia 8210, un smartphone, une tablette ou un quelconque appareil mobile vous permettra de travailler de façon plus nomade: dans les transports en commun (pour aller au travail ou à l’école), dans l’avion, dans la salle d’attente chez le médecin…
Pour ce qui est du dictionnaire: personnellement, j’avoue être assez old-school sur ces choses, j’ai besoin de “sentir le papier”, d’avoir un support physique. Et puis à force de tourner les pages, tu acquières certains réflexes, tu mémorises “mieux” (c’est une impression). Mais mais maaaais, une application type “kotoba/imi wa” sur mon ipod touch ou alors le denshi jisho sur le web, c’est très bien aussi :).
Si vous vous lancez dans un apprentissage autodidacte ou si vous désirez avoir un complément à votre cours physique, investir dans des livres ne sera pas de trop. Je dirais même que c’est indispensable… Après, c’est vrai qu’on peut tout trouver sur le net, absolument TOUT! en fouillant bien.
En résumé: savoir s’équiper de bons outils vous fera gagner en temps et en confort. Par contre, il est important de savoir juger du superflu et ne pas suivre aveuglément la hype. Un investissement réfléchi c’est bien.>> retour au sommaire
apprendre le japonais: travailler la mémoire 2
6. Travailler la mémoire: la méthode moderne
[FLASH INFO] Je viens de découvrir que SRS signifiait également Sex Reassignment Surgery, l’opération de changement de sexe. Mais là n’est pas la question… Pour le moment.
Le SRS, celui qui nous intéresse, c’est le Spaced Repetition System (système de répétition espacée), une technique visant non pas à mémoriser une information mais à ne pas l’oublier.
Pas tout à fait, à mon avis. Concrètement, le système donne une information (par exemple, un kanji). Si l’apprentissage est tout frais, ce kanji vous sera de nouveau proposé au bout de quelques minutes. Au fur et à mesure, les répétitions vont s’étendre: quelques jours, semaines, mois voire années. Le tout, c’est de s’assurer que l’info est toujours là, pépère dans votre tête et que vous ne l’avez pas oubliée.
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apprendre le japonais: en action pratiquer
C – EN ACTION II : PRATIQUER
Et hop! Un cran supplémentaire. Cette fois-ci, on agit 😉
apprendre le japonais: medias
7. Utiliser les médias
Musique, émissions télé ou radio, journaux, drama, anime, manga… et j’en passe.
L’utilisation des médias est une manière simple et très peu chère/contraignante de pratiquer les aspects “passifs” de la langue:
Bien sûr, les médias permettent aussi le travail des aspects actifs comme l’expression orale, à l’aide de techniques telles que le shadowing mais ça, c’est une autre histoire…
Utiliser les médias en complément de son apprentissage est une méthode efficace, surtout quand c’est fait régulièrement (je dirais même: en permanence). Reste un problème: il faut les trouver, les medias en question… C’est là que ça se complique.
Si vous êtes du genre otaku, je dirais que c’est open bar: tout ce qui est estampillé “culture japonaise” ici en France, c’est fait pour vous. Rien que les anime, il y en a à foison…
Si vous êtes du genre select, alors ça va être chaud. C’était mon cas, au début. Je n’aimais ni les manga, ni les anime, ni les drama et surtout mais alors SURTOUT PAS la Jpop. Et quant à suivre les news sur la NHK…
Aujourd’hui, à force de fouillages, j’ai réussi à trouver des choses qui me plaisent et à trouver un intérêt dans des choses que je ne pouvais pas blairer au départ.
Bieeeen sûuuur. Tu lis déjà pas le journal en France mais par miracle, tu irais lire ce qui se raconte chez nos amis nippons? Et en v.o non sous-titrée en plus? Mais oui…^^
Ce qu’il faut comprendre par là, c’est que trouver un media qu’on aime, c’est important. Ca vous aidera à adhérer et donc, tenir sur la durée.
°°Faut-il vraiment éviter les anime et manga?
On recommande de ne pas baser son apprentissage de la langue sur ces supports. Effectivement, le langage rude qui est employé dans la majorité des animanga (ouais je contracte) , notamment les shônen, ne reflète pas le japonais usuel. Donc si vous l’employez dans la vraie vie des gens qui existent, vous passerez pour un sagouin ou un gros blaireau (pauvres bêtes, elles n’ont rien demandé pourtant…). Au pire, vous pourrez toujours balancer un “てめえええええ” discrétos à votre boss 😉 .
Par contre, si vous avez un peu de jugeote (et/ou si vous diversifiez les medias), vous saurez déterminer les choses que vous pouvez réutiliser ou non. Pour moi, toute ressource est bonne à prendre. Même si c’est un language déformé, le socle est quand même là.
J’insiste: ce que je viens de dire là, c’est pour ceux qui veulent apprendre de ces médias.
°°L’apprentissage hard-core, est-ce viable?
L’apprentissage hardcore, c’est utiliser activement les media. A titre d’exemple:
_Point positif: on s’améliore de manière exponentielle.
_Point négatif: on se décourage de manière exponentielle.
Je dirais que là, tout est question d’état d’esprit, de motivation. Exemple: vous voyez Végéta quand il s’entraine dans la chambre haute gravité? Il se fout une putain de difficulté, il en ch… défèque mais que se passe-t-il, 5 épisodes plus tard? Bingo, il atteint le stade de Super Guerrier!
Vous aussi, faites des pompes sur 2 doigts, en regardant la NHK. C’est trop bien.
Là c’est pareil, si vous êtes prêt à en baver, FONCEZ!! Mais attention au burn-out: accrochez-vous. Ceux qui partent de 0 (voire, -37), vous risquez d’être rebuté d’emblée… Ou pas. A vous de voir 😉
En résumé: l’utilisation des medias est à double vocation. Ludique, divertissante, pour s’habituer à un environnement japonais ou pour consolider ses acquis. Pédagogique, pour quiconque souhaiterait utiliser un maximum de ressources. >> retour au sommaire
apprendre le japonais: réseaux sociaux
8. Utiliser les réseaux sociaux
S’il s’agit de réseaux sociaux dédiés à l’apprentissage et sérieux: un gros oui. Exemple: Lang8, LiveMocha, certaines chaines Youtube, les forums ou même des Meet Up.
Si par réseaux sociaux vous avez compris Facebook… Welcome to the jungle! Armez vous de votre chapeau, vos bottes en cuir, d’une machette et de beaucoup de patience. N’hésitez pas à passer du Kool And The Gang en fond sonore…
Facebook est souvent pris en référence en raison de son publique large, de ses supports variés (pages, groupes, personnes) et d’une communication assez libre. Et bien vous voyez, ça, c’est exactement le défaut de Facebook: liberté et vastitude… Les groupes de langues sur Facebook portent très souvent sur la culture globale ou les retours d’expérience des inscrits.
En comparaison, je trouve que les forums sont plus adaptés car mieux structurés.
En résumé: tout est bon à prendre, même les réseaux sociaux. Notamment pour les autodidactes, c’est pratique si vous avez des interrogations: adressez-vous à la communauté! Cependant, Facebook, d’expérience perso, c’est loin d’être l’alpha et l’oméga… >> retour au sommaire
apprendre le japonais: correspondant
9. Trouver un correspondant
Comme le point 8, on continue dans les interactions sociales. Alors je vais y aller de but en blanc: quand on débute, un correspondant, ça sert à rien… Vous ne savez pas parler sa langue, il ne sait pas parler la votre, vous savez pas quoi vous dire, vous finissez par parler en anglais puis, au bout de 3-4 échanges, vous ne vous parlez plus tout court.
Oui, je dépeins un tableau assez noir mais c’est comme ça que je vois les choses. Dans ce cas, est-ce totalement inutile?
Si on y va les mains vides, oui. Si on a un petit bagage, alors les choses deviennent intéressantes. Dans ce dernier cas, il y a au moins une base qui ne demande qu’à être élaborée 🙂 . Et puis si vous cherchez un correspondant pour autre chose que la pratique du japonais, alors on entre dans un tout autre débat…
En résumé: je dirais que vous pouvez vous passer de cette étape dans les débuts de votre apprentissage. Je dirais même que vous pouvez vous en passez tout court… Conseil by Chrys Prolls, qui finira vieille, seule avec ses 15 chats, et sentant le linge poussiéreux parfumé à la naftaline…>> retour au sommaire
apprendre le japonais: partir au japon
10. Le Saint Graal: partir au Japon 🙂
Faut-il partir au Japon quand on débute en japonais?
Ma réponse est simple: il faut partir au Japon, quel qu’en soit le motif. Et si vous n’en avez pas, partez y quand-même, ça vaut le détour!! Plus sérieusement, vis-à-vis de votre apprentissage/maitrise de la langue, un séjour dans le pays, c’est toujours ça de gagné.
Attention aux grandes villes (ou villes touristiques): vous serez tentés de parler anglais ou alors les japonais vous parleront anglais. Il faut pas leur laisser le temps de vous dire “hello”; c’est à vous d’attaquer direct avec un こんにちは!! Il se peut que votre interlocuteur en déduise que vous êtes bilingue (oui oui, avec juste un bonjour) et décide de vous enchaîner avec des sujets comme la bourse ou le réchauffement climatique : pas de panique, sortez la carte “分かりません” et le tour est joué… (je plaisante)
Aussi, il sera très facile de mettre votre japonais en pratique dans les supérettes, les gares, l’accueil de certains hôtels ou les petits postes de police: les trucs du genre
銀行はどこですか。
これをください。
Et bien d’autres…
En résumé: Partir au Japon? O.U.I !!! >> retour au sommaire
Voilà, je pense avoir fait le tour. Maintenant, c’est à vous de jouer, en avant les smarties!!! (oui, j’avais envie)